Clowns Sans Frontières France a le plaisir d’annoncer l’arrivée d’Anne Quentin au poste de co-présidente de l’association. Dramaturge, autrice, critique dramatique et enseignante, Anne apporte à CSF une expertise unique, nourrie par trois décennies d’engagement dans les arts vivants. Son parcours, marqué par une quête constante de sens et de résilience à travers l’art, s’inscrit parfaitement dans la
: apporter de la lumière, du rire et de l’humanité là où ils sont le plus nécessaires. Découvrez sa pour l’avenir de l’association.Un parcours au service des arts vivants
Depuis trente ans, Anne Quentin arpente les chemins du spectacle vivant avec une curiosité insatiable et un engagement sans faille. Journaliste culturelle, critique dramatique, dramaturge, enseignante à l’école supérieure des arts du cirque, autrice… Son parcours est un véritable jonglage entre les facettes de l’art, guidé par une conviction profonde : « Si l’art ne peut pas changer le monde, il peut changer le regard que l’on porte sur lui. » Pour Anne, l’art n’est pas un simple divertissement, mais une nécessité vitale, un oxygène qui construit, déconstruit et transforme.
« L’art a changé ma vie. Il m’a construit, déconstruit aussi. C’est mon oxygène, » confie-t-elle. Cette passion pour les arts vivants, elle la transmet aujourd’hui aux jeunes artistes qu’elle forme, avec l’espoir qu’ils deviennent les ambassadeurs d’
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CSF-France : une évidence humaine et artistique
Le choix d’Anne Quentin de rejoindre Clowns Sans Frontières France est né d’une synthèse naturelle entre ses engagements personnels et professionnels. « J’ai commencé ma vie par des études en sciences politiques et j’ai gardé une curiosité obstinée pour la géopolitique internationale, » explique-t-elle. « Mes deux enfants travaillent dans l’humanitaire, tandis que je consacre une grande part de mes activités au cirque. CSF est comme la synthèse de ce qui m’anime. »
Dans un monde où le droit de la guerre semble voler en éclats, épargnant de moins en moins les populations civiles et les enfants, Anne voit en CSF une réponse urgente et nécessaire. « On peut risquer sa vie à 6 ans pour s’être rendu à une distribution alimentaire, » s’indigne-t-elle. « C’est insupportable. » Pour elle, l’art – et particulièrement le cirque – a un rôle clé à jouer dans la reconstruction des vies brisées. « Le rire, la joie ont des vertus résilientes. Même arrachés l’espace d’un instant, ils peuvent aider à se reconstruire. »
Son rôle au sein de CSF ? « Faciliter les liens entre l’engagement des artistes et les causes essentielles, » répond-elle. « J’enseigne à des jeunes qui feront le cirque de demain. J’ambitionne qu’ils puissent aussi être les clowns sans frontières de demain. »
Des objectifs ambitieux pour l’avenir
Si Anne Quentin préfère ne pas dresser une liste précise de ses objectifs, elle insiste sur l’importance de l’intelligence collective et du « faire ensemble ». « Nous partageons la présidence avec Sébastien, et j’y vois une grande force, » souligne-t-elle. « Il y a tant à faire pour porter haut les vertus de l’art auprès des populations précarisées, en exil ou traumatisées. »
Parmi ses priorités :
pour faciliter les campagnes de dons, pour élargir les partenariats, et approfondir la réflexion sur les proposés. « Je crois aux vertus du témoignage, » affirme-t-elle. « Chaque histoire partagée est une porte ouverte vers plus de solidarité. »
Un appel à l’engagement
En rejoignant CSF-France, Anne Quentin porte une vision audacieuse : celle d’
, qui résiste, qui relie. « Le cirque, comme l’art en général, est , » rappelle-t-elle. « Il a le pouvoir de transformer les regards, de créer des ponts là où d’autres dressent des murs. »Son message est clair : « Il y a urgence à agir. Et chaque geste compte. » À travers son engagement, Anne invite chacun à rejoindre cette aventure collective, pour que l’art continue d’éclairer les chemins les plus sombres.
« Ensemble, faisons du rire une arme de construction massive. »