Découvrez le rapport annuel 2021 de Clowns Sans Frontières France !

Le rapport annuel 2021 de Clowns Sans Frontières France est en ligne ! Il récapitule l’ensemble des activités de l’association, pour l’année 2020.

Que s’est-il passé en 2021 ?

En 2021, près de 9000 enfants, familles et personnes ont été touchées par les actions de Clowns Sans Frontières. Un grand merci aux 45 artistes engagé.e.s qui ont créé les spectacles et mené les ateliers pour leur offrir une bulle de répit, de rire et d’émerveillement.

Le mot du Président

Un aboutissement et un commencement…

Je me souviens d’une intervention dans la jungle de Calais en 2014, ce village
de toiles et de planches où (sur) vivaient des milliers de personnes migrantes,
dont beaucoup de mineurs. C’était frappant : ce qui se passait loin de chez nous
se déroulait maintenant ici, sous nos yeux.

Clowns Sans Frontières avait acquis un savoir-faire à l’étranger, il fallait le
partager en France et intervenir auprès de ces personnes vulnérables.
C’est le travail que l’association a initié, à la suite de ces interventions à Calais,
en développant les partenariats avec Médecins Du Monde, Médecins Sans Frontières, Emmaüs Solidarité, la Timmy, et d’autres acteurs sociaux encore.

En 2020, le confinement nous a ôté la possibilité de nous rendre à l’étranger.
Notre implication en France s’est alors accélérée. Nous sommes, plus
largement, intervenus auprès de personnes en situation d’exil et notamment
auprès de mineurs non accompagnés. Chacune de ces interventions a confirmé
l’urgence de faire vivre le spectacle humanitaire en France et de restituer une
part d’enfance à toutes ces personnes fragilisées.

En 2021, Clowns Sans Frontières a pu, de nouveau, se rendre auprès de
personnes réfugiées, privées de liberté ou en situation de grande précarité au
Sénégal, en Équateur et à Madagascar. Mais ce n’est pas tout : l’association a
parallèlement maintenu et renforcé ses actions en France.

Le droit à l’enfance n’a pas de frontières, les clowns non plus. En 2022, nous
souhaitons essaimer le plus largement possible ce droit fondamental, trop
souvent confisqué. À Ivry-sur-Seine, Guayaquil, Antananarivo ou Paris 19e, que
le spectacle continue !