Le 20 novembre 2019, nous fêterons les 30 ans de l’adoption de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) par les Nations Unies. Celle-ci définit les droits fondamentaux des enfants et veille à ce que tous les pays coopèrent pour mieux les protéger et assurer leur sécurité et leur bien-être. Rappelons-nous que l’enfant est bien un acteur social à part entière qui possède des droits civiques, politiques, économiques, sociaux et culturels qu’il peut faire valoir. Cependant, ces droits ne sont pas toujours respectés dans le monde, bien qu’ils soient un enjeu majeur, comme l’ont d’ailleurs rappelé l’Union Européenne en 2015 et l’Unicef en 2016.
Cet anniversaire est l’occasion pour Clowns Sans Frontières de se mobiliser aux côtés d’SOS villages d’enfants, de la Croix Rouge française, de l’association Sœur Emmanuelle, de Vision du Monde et d’autres associations, organisations non gouvernementales et collectifs en participant à la Dynamique « de la Convention aux Actes » (DCAA). Il s’agit ainsi de porter des messages de plaidoyer pour faire prendre conscience aux décideurs publics de l’importance de l’effectivité des droits de l’enfant en France et à l’international tout en sensibilisant le grand public à ces enjeux. Pour ce faire, une série d’actions et événements organisés par CSF et par d’autres membres de la DCAA se dérouleront tout au long de cette année 2019 afin de mettre en lumière comment les associations membres se mobilisent pour passer de la « Convention aux actes ». Enfin, un grand événement de plaidoyer marquant l’anniversaire de la Convention aura lieu le 20 novembre 2019 à Paris.
Par ailleurs, Clowns Sans Frontières défend la Convention Internationale des Droits de l’Enfant dans toutes ses actions et les valeurs qu’elle véhicule dans la mise en œuvre de ses projets auprès des enfants vulnérables. En effet, CSF se bat pour le Droit à l’enfance, le Droit de rire, de jouer et la liberté d’imaginer partout dans le monde.
À travers la mise en place d’activités artistiques auprès de populations réfugiées, d’enfants vulnérables ou en situation de privation de liberté, Clowns Sans Frontières leur offre la possibilité de faire l’expérience d’émotions auxquelles ils n’ont que très rarement accès au quotidien. Selon Colette Jourdan-Ionescu, professeure au département de psychologie de l’université de Québec, l’humour est un facteur de résilience pour les enfants en situation de vulnérabilité. C’est un catalyseur qui leur permet de mieux endurer une situation et de les soulager, de se relâcher émotionnellement. Le rire a aussi des effets positifs sur leur santé, leur bien-être et leur créativité.
Les artistes engagés auprès de Clowns Sans Frontières réactivent et cultivent la part d’enfance que chaque être humain garde en lui, enfant comme adulte, révélant ainsi un droit inaliénable à l’enfance, évoqué dans la Convention Internationale des droits de l’Enfant qui reste encore trop souvent bafouée dans le monde.
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